parole qu on me donne l envie
Lenvie Paroles de Jean-Jacques Goldman Qu’on me donne l’obscurité puis la lumière Qu’on me donne la faim la soif puis un festin Qu’on m’enlève ce qui est vain et
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Lesparoles de la chanson« L'envie ». Qu’on me donne l’obscurité puis la lumière. Qu’on me donne la faim la soif puis un festin. Qu’on m’enlève ce qui est vain et secondaire. Que je retrouve le
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ParLilieth, Honduras En octobre 2018, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours. Six mois plus tard, je servais comme diaconesse d’abreuvement dans mon Église. En commençant ce devoir, j’ai rencontré beaucoup de difficultés, mais en priant et en cherchant avec les frères et sœurs, j’ai maîtrisé peu à peu certains principes
Site De Rencontres Pour Gens Beaux. alpha J artiste Johnny Hallyday titre L'envie Qu’on me donne l’obscurité puis la lumièreQu’on me donne la faim la soif puis un festinQu’on m’enlève ce qui est vain et secondaireQue je retrouve le prix de la vie, enfin!Qu’on me donne la peine pour que j’aime dormirQu’on me donne le froid pour que j’aime la flammePour que j’aime ma terre qu’on me donne l’exilEt qu’on m’enferme un an pour rêver à des femmes!On m’a trop donné bien avant l’envieJ’ai oublié les rêves et les "merci"Toutes ces choses qui avaient un prixQui font l’envie de vivre et le désirEt le plaisir aussiQu’on me donne l’envie!L’envie d’avoir envie!Qu’on allume ma vie!Qu’on me donne la haine pour que j’aime l’amourLa solitude aussi pour que j’aime les gensPour que j’aime le silence qu’on me fasse des discoursEt toucher la misère pour respecter l’argent!Pour que j’aime être sain, vaincre la maladieQu’on me donne la nuit pour que j’aime le jourQu’on me donne le jour pour que j’aime la nuitPour que j’aime aujourd’hui oublier les "toujours"!On m’a trop donné bien avant l’envieJ’ai oublié les rêves et les "merci"Toutes ces choses qui avaient un prixQui font l’envie de vivre et le désirEt le plaisir aussiQu’on me donne l’envie!L’envie d’avoir envie!Qu’on rallume ma vie!
La parole de concernée » est souvent traitée comme parole d’évangile dans les cercles militants. Pourtant, elle peut cacher une grande violence. Parole de concernée Dans cet article, je parle de la parole de concernée » telle qu’elle est entendue dans les milieux militants. À savoir que quand on évoque une oppression comme le sexisme ou le racisme par exemple, on privilégie l’avis des gens directement concernés par cette oppression. Ainsi, on préfèrera écouter une femme sur le sujet de la misogynie, partant du principe que son expérience lui donne plus de légitimité pour évoquer ce thème, car elle subit directement ses effets. Il n’est pas rare que dans un débat, on demande aux participants s’ils sont concernés » par le sujet, ce qui donnera, selon la réponse, plus ou moins de poids à leur avis. Il faut écouter la parole des concernées. C’est un mantra qui revient perpétuellement dans le militantisme, notamment féministe. Et il se comprend nos paroles ont trop longtemps été confisquées. Aujourd’hui encore, des réunions, colloques, conférences sur la place des femmes sont animées par… 100% d’hommes. J’en ris plutôt que d’en pleurer ; je me dis que ce sont les derniers sursauts absurdes d’un monde bientôt mort. La parole des femmes est encore trop souvent ignorée. Tout comme la parole des victimes de viol. Des personnes qui ne sont pas hétéro. Des personnes trans. Des personnes en situation de handicap. Des personnes pauvres. Des personnes qui ne sont pas blanches. De tous les gens, grosso modo, qui ont le mauvais goût de ne pas être des hommes caucasiens en bonne santé, avec de bons revenus, une vie sexuelle satisfaisante et très hétéro, et de l’aisance au niveau social. Ça en fait, du monde. DONC. Je comprends l’intérêt d’écouter la parole des concernées. Bien sûr qu’il faut prendre la parole, et qu’on désire être entendue quand on le fait. Mais parole de concernée n’est pas parole d’évangile, et voir ce mantra ressortir à tout bout de champ, pas forcément de façon pertinente, provoque chez moi une colère croissante. Il n’y a pas une parole de concernée, mais des paroles Les concernées n’ont pas automatiquement raison ; ils et elles ont un point de vue spécifique sur une situation qui les concerne. Il y a des femmes misogynes ; des femmes contre le féminisme ; des femmes qui pensent qu’être sifflée dans la rue, c’est un compliment… Et les concernées » ne sont pas forcément toutes d’accord ! Heureusement, d’ailleurs la pluralité des opinions et des moyens d’action à privilégier est en partie ce qui permet aux divers combats de toucher le plus grand nombre. Les concernées ne sont pas spécialistes de par leur condition. Avoir un vagin, être de genre féminin ne me donne pas automatiquement une connaissance profonde du féminisme, de son histoire, de ses luttes actuelles. À lire aussi Cinq classiques de la littérature féministe La parole des concernées est importante, mais elle n’est pas magique. Elle ne doit pas faire oublier les autres paroles, les recherches, les chiffres, les sources ; ni devenir une condition sine qua non à l’expression, ce qui exclut les gens n’ayant pas envie de révéler leur intimité. Quand on me dit écoute la parole des concernées », j’entends souvent écoute UNE parole de concernées, celle avec laquelle je suis d’accord, celle qui va dans mon sens. Les paroles de concernées » qui ne rejoignent pas l’opinion majoritaire sont mises à l’écart, niées, tournées en dérision. La parole de concernée, et le droit à l’intimité Et puis, il y a le souci de l’intimité. Dans certains cas, c’est relativement simple de voir si une personne est concernée par une oppression ou non. La couleur de peau, par exemple, est généralement visible — bien que ça ne soit pas une science exacte. Peu de gens, face à mon teint d’aspirine, devinent que je suis métisse, à moitié marocaine. Derien, moi aussi je l’ai dans la tête Mais d’autres identités ne sont pas tatouées sur le front. Comment savoir si une personne est bi, ou homosexuelle ? Si elle est trans ou non ? Si elle a été violée ? Si elle a une maladie invisible » qui l’handicape ? Un jour, sur un groupe Facebook féministe, sous un article parlant des travailleuses du sexe prostituées, actrices porno…, une modératrice a demandé à une femme allant à l’encontre de l’avis majoritaire dans les commentaires — Tu es travailleuse du sexe ? La femme ne prétendait pas parler pour les travailleuses du sexe ; elle donnait son avis sur la question. Quelle interrogation intrusive ! Peut-être qu’elle l’est ; peut-être n’a-t-elle pas envie de le dire, sous son vrai nom et avec sa photo, dans un groupe comportant des milliers de membres ! Le coming-out forcé au nom de la parole de concernée » Chaque personne a droit à sa vie privée. Depuis quand c’est ok de dire révèle-moi des choses sur toi si tu veux que je t’écoute » ? Sors du placard. Oute-toi. Raconte-moi ton traumatisme. Dis-moi que tu as été violée. File-moi ton carnet de santé. Alors, seulement, je considérerai que ta parole a, ou non, de la valeur. Honnêtement, ce genre de situation me fait sortir de mes gonds. Parce que j’ai autour de moi des personnes non-hétéro, non-cisgenres, non-aisées, non-valides, sauf que ça ne se sait pas, qu’elles ne sont pas sorties du placard, que leur maladie n’est pas visible. Je les vois être accusées de nager dans les privilèges, de parler à la place des concernées », et se retrouver face à ce choix injuste se taire, ou s’outer. À lire aussi 5ansMariagePourTous je suis toujours dans le placard, mais la porte est moins lourde Tu as activé ma carte piège victime d’oppression » Je trouve ça terriblement réducteur de devoir sortir mes cartes d’opprimée » pour avoir le droit à la parole. Je me souviens d’une personne qui m’avait reproché d’avoir loué Comment c’est loin, le premier film d’Orelsan. Elle m’expliquait que c’est super violent, pour les victimes d’agression sexuelle, de voir Orelsan porté aux nues sur madmoiZelle alors que certaines de ses paroles sont considérées comme misogynes. J’ai choisi de sortir ma carte » de victime. Je suis concernée, j’ai été victime, ne me dis pas ce que ressentent les victimes », car elles sont différentes, multiples, en contradiction. Car ce sont des personnes ! Quand on me demande, quand on exige de moi que j’étale mes cartes oppressions subies » avant de juger ma parole digne d’intérêt, j’ai l’impression qu’on nie mon humanité. De personne, je passe à victime d’oppression. Je ne suis plus qu’une facette de moi, celle qui me donne le droit » de m’exprimer sur ce sujet précis. La légitimité niée, bafouée, au nom de l’égalité Je suis féministe, je me bats pour que les femmes aient le droit d’être elles-mêmes, aient le droit à la parole, pour qu’elles soient écoutées et respectées. Pas pour qu’on exige qu’elles montrent leurs tripes, leurs cicatrices, qu’elles se foutent à poil avant de considérer leur parole comme valide. C’est quand même dingue que dans une démarche d’égalité, de reconnaissance des oppressions et d’aide aux personnes opprimées, on en vienne à rejeter tant de paroles. À faire preuve d’une violence silencieuse qui exclut les gens n’ayant pas envie de se mettre à nu avant d’oser avoir une opinion. J’arrête de jouer au jeu des oppressions, continuez sans moi J’en ai marre de sortir mes cartes, je crois que je vais les jeter. J’en ai marre de voir la petite lumière qui meurt dans les yeux de mon amie à chaque fois qu’on lui dit qu’elle est cisgenre, hétéro, et donc privilégiée, alors qu’elle est non-binaire et pansexuelle mais qu’elle n’est pas encore sortie du placard. J’aimerais qu’on s’écoute. J’aimerais qu’on se parle. J’aimerais qu’on arrête de me demander mon CV couturé avant de m’autoriser à avoir une opinion. Reprenez-moi sur le fond, toujours, tous les jours. Mais pour le reste, abstenez-vous, j’arrête de jouer à ce jeu. J’en ai marre de devoir faire valider mon identité. À lire aussi Pourquoi suis-je plus sévère avec mes alliées qu’envers mes adversaires ?
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